Your personal Tumblr journey starts here
Je marche à la rencontre
de la lune.
Mais que de lampadaires!
Si quelqu'un vous blesse
sans le vouloir,
pardonner est-il plus facile?
La décadence de l'automne
apparaît
sur ma peau aussi.
Je peins mes lèvres en rose,
pour qu'on ne voit plus
mes yeux fatigués.
L 'épicentre de l'automne est
sur cette branche
aux feuilles rouges.
Au Paradis
retrouverons-nous
tout de que nous avons perdu?
Bien sûr, tu me manques encore.
Gorge serrée, j'attends
de t'oublier.
Pourquoi vouloir ajouter
à la douleur
le poids du silence?
Le désir fait pulser mon ventre.
Je tourne le dos
à la mer.
Pieds vernis de rouge
s'efforcer d'être une femme
crédible.
Promenade au bord du rhône,
comme dans un tableau
de Seurat.
L' insatisfaction coule
dans mes veines.
Quel est le remède?
Pourquoi toujours mentir?
La sévérité de la vérité
pèse.
L'absence des moineaux de la gare,
depuis les travaux,
l'entendez-vous?
Foule de manteaux noirs
sur le quai de la gare.
Corneilles sans ailes.
Marécage
le long des berges du Rhône
L’eau grignote la terre.
Comme j’aimerais me fondre
dans le bleu du ciel.
Il est si léger!
Toute cette colère envers soi,
vers où la tourner
pour s'en défaire?
Les moineaux qui pépiaient le matin,
se taisent.
Fumées et flammes de l'enfer
s'échappent
des cheminées de Feyzin.
Le ciel paraît bien plus réel
que cette morne succession
d'arbres et de maisons.
J'aime la neige,
pour toutes les couleurs qui en jaillissent,
à l'aube.
La neige transforme le monde
en féerie
cristalline.
Je marche en rebondissant un peu
Sur un océan
De blanc.
Plus de trottoir, de routes, de ville, de bruit.
Partout,
La neige.
Ils ont coupé les arbres
et cimente la terre autour de la gare.
Campagne rasée
Un chien court à toute allure
à côté du train.
Joie de la vitesse!
Des branches d'arbres noyés
supplient le Rhône
de se retirer.